samedi 3 mai 2008

Au pied des Pyrénées, sur les terres de Pablo Casals


Mon père, venu me chercher en gare de Perpignan, se surprend : “Tiens, tu n'as pas pris ton accordéon?". Accordéon qu'il a dit. Comme quoi, c'est pas gagné !

Pendant que j'essaie de me concentrer sur ce qui sera sans doute un jour un livre sur le bandonéon, les deux ânes, Ahoui et Anis broutent allègrement le pré, jouant avec les oiseaux, entre eux, grignotant l'herbe à profusion (ils sont là en tant que tondeuse à gazon écolo), ils se chamaillent et parfois tentent même de parler... C'est apaisant de les voir, préoccupés à de saines taches.

Ici, je dors bien, je mange très bien, je lis, range, écris (si, si)... Le temps s'écoule très différemment de mon quotidien. Je le prends. Les oiseaux font leur vie et je m'étale, au moins cinq minutes par jour dans le hamac qui me tend les bras.
Autant dire, je ne fais presque rien. Et ce presque est là.. qui avance tout doucement, pas à pas... J'essaie d'aborder le thème par tous les côtés... Avant-hier en classant mes notes, après avoir relu la 4ème de couverture, hier en lisant beaucoup et aujourd'hui en attaquant, au hasard (je sais, il n'existe pas) Béjart et le bandonéon avec pas mal de notes et des manques aussi...

Voilà, voilà un peu de paix dans ce monde de brutes.

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