lundi 29 septembre 2008

2ème Che Tango ! à Nîmes



Les bus de Nîmes se nomment TANGO, c'est dire ! Dans toute la ville, le TANGO défile sous nos yeux amusés.

Plaisir de retrouver quelques musiciens amis, vendredi d'abord avec ce curieux privilège d'écouter les répétitions du Conjunto Negracha et ainsi de voir et d'entendre la "cuisine" puis samedi avec la Típica Imperial remodelé. (cf articles sur ces deux concerts dans le prochain Tout Tango qui paraîtra en janvier 2009).

Samedi matin, Matilde et moi marchons dans les rues de Nîmes, très ensoleillé et bien agréable. Dans une librairie, à toutes les deux, nous raflons 4 Jean-Paul Dubois de poche ! Beau résultat pour cet écrivain toulousain qui vient de publier récemment “Les accomodements raisonnables" et qui disait deux jours plus tôt à la médiathèque de Toulouse : "Pour écrire, il faut arrêter de vivre". Et je devrais en prendre de la graine... pour le mien (de livre) et sans mulet (poisson ou âne).
Nous retrouvons les autres musiciens pour déjeuner tous ensemble les divins pois-chiches de la mère de Sabina, dans l'agréable cour de la charmante Julie, aidé de son compagnon et d'une amie attentionné et d'un couple de voisin argentin, dans l'attente d'un nouvel enfant.

Je laisse Matilde réviser sa variation de Mal de Amores et profite du sympathique Patio de l'hôtel... Mmm... Puis cap sur la salle des fêtes de Garons où l'on traine à s'essayer à la balance, sur fond de ballons et de guirlandes lumineuses accrochés. Martine et Anne arrivent tôt, nous aidons à redisposer quelques tables, histoire d'agrandir la piste pour danser... Vague pause grignotage léger dans l'herbe, le temps que la balance se fasse, à rire ensemble.
Puis séance miroir, habillage, maquillage et amélioration de l'ordinaire...

Je me partage en deux, entre un ami venu de Montpellier avec lequel je me sens bien mais pas entièrement dédiée et les amis musiciens, pour ce dernier concert d'une tournée trash et riche en péripéties ! Quelle énergie !

Le lendemain, petit-déjeuner dans le Patio, content de la veille et triste de ce départ, même si cela signifie le soulagement d'une longue période de galère pour eux.

Federico me demande si je veux me marier avec lui pour qu'il puisse rester en France... Où est donc parti mon humour ? Cela ne me fait pas rire. Pourquoi ? Matilde semble contente que je sois venue spécialement pour les soutenir...

Je reprends le train qui me ramène à Toulouse, quelques tristesses en moi, mais poursuivant ma lecture d'un livre sur plusieurs bandonéonistes...

Week-end riche en émotions et j'apprends qu'ils ne sont pas au bout de leur peine, deux de leurs billets ont été changés et perdus... Les quatre lâcheurs ont dépassé les bornes !

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