mardi 2 décembre 2008

Chocolate con churros vs alfajor de maizena


Après un séjour, il y a déjà deux semaines à Madrid (en remontant de Granada), j'ai retrouvé Blas Rivera, le saxophoniste de Córdoba (en Argentine), pas vu depuis 4 ans et c'est comme si on s'était quitté la veille. Immédiat.
Je me suis retrouvée à arpenter les rues de Madrid puisque son appartement était occupé par son colocataire en mal de calins et qu'il enseignait à deux pas de chez lui à l'Ecole de musique créative.
J'ai fini par passer une heure à écrire et observer au café Commercial avec thé con churros, je sais une hérésie.
Le lendemain, je me suis retrouvée dans une grande aventure d'un anniversaire avec moultes surprises délirantes en banlieue madrilène. Avec pas mal d'argentins, un asado, des empanadas, un spectacle mexicain à mourir de rire, un appareil photo dans les mains... Et des gens très sympas... Marta la peintre et d'autres avec lesquels j'ai passé un chouette anniversaire alors que je n'y connaissais personne d'autre que Blas en entrant. Seule la fumée aura mis un bémol à la longue après-midi.
Et pour quitter Madrid le lendemain, retour au Commercial, cette fois-ci avec Blas avec un chocolota con churros dont le goût et la texture resteront longtemps en mémoire....

Autant que la transition autant savoureuse qu'affective avec l'alfajor de maizena de ce matin, un des très nombreux cadeaux de Buenos Aires que vient de me rapporter Martine Cazenave. Drôle de voyage (le sien ou le mien ?)... Elle a interviewé pour moi - et en se prenant délicieusement au jeu - deux luthiers uruguayens, ainsi que le pianiste Julián Peralta. De quoi écouter, voir, lire... et non seulement se souvenir mais s'attirer à la Buenos Aires espantosa (effrayante)... Que se cache t-il derrière cette attraction trop longue, trop impressionnante, trop persistante pour n'être que vaine...

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