dimanche 31 mai 2009

Coquelicot

Au milieu d'une difficulté de se retrouver confrontée à soi-même, même quand cela est choisi, heureusement, je parviens (ou grâce à d'autres) parfois à vivre des moments en dehors du marasme et dans des endroits de soi qu'on devrait fréquenter plus souvent.
Reprendre le train pour Albi, ça faisait longtemps. Juste pour aller chanter. Accompagné de Jean-Pierre, qui a la liberté du pianiste de jazz... même si également son "bavardage". Je me suis laissée porter, baissé les défenses et chanter, emportée, c'était mal, c'était bien, qu'importe, je me sentais chanter, comme vibrante de l'intérieur. Et cela n'a rien à voir avec ce que j'entends sur l'enregistrement où j'exerce alors la critique... Non, peu importe, dedans c'était juste, bien, intense, galvanisant.
Deux nuits plus tard, je rêve de Norbert, mon maître d'école qui veut justement me dire ce qu'il a entendu, j'attends anxieuse la critique mais aussi ce qui m'aidera à changer mais.... je me réveille et je ne sais toujours pas ce qui cloche...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre réaction et participation