dimanche 7 juin 2009

séjour parisien de dernière minute

Gustavo Tomas & Muriel Varancas

Enchaîner les rendez-vous, prendre le métro et comme une surprise regarder cette diversité, cette intense fourmillière cosmopolite, qui broie autant qu'elle stimule.
Prendre le temps aussi, dans l'appartement de mon amie Michèle Desumeur, trouver la facilité en prenant le temps de transcrire quelques minutes d'interviews, chose qui me semble impossible chez moi (pourquoi ?)...
Retour à Gennevilliers, à son Conservatoire, en sortant à l'arrêt du métro ligne 13 qui s'est prolongée. Retrouver Muriel Varancas, venue apporter son bando diato à réparer auprès de Gustavo Tomas, uruguayen vivant en Suède qui répare les bandos à Gennevilliers, quel exotisme ! Passionné, sympathique, la discussion a eu lieu dans son tout petit atelier, réfugié dans une régie au-dessus de l'Auditorium. Puis je déjeune d'un dessert soja au chocolat dans le métro, je me retrouve direction l'Afrique noire, Château-Rouge, rue Poulet puis Doudeaville à la rencontre de Tristan Macé, étonnant musicien, dans une discussion vraiment intéressante, même s'il ne sait pas regarder dans les yeux, au moins a-t-il réfléchi à sa pratique de la musique, de cet instrument, de son intrusion particulière dans sa vie...
Puis direction République où je poireaute plus de 30', à assister à la transformation de ce bout de trottoir... Gabriel Menendez arrive, toujours aussi agréable, sans ambiguité et nous allons partager une heure dans un café où j'avais déjà interviewé Carolina... Moment agréable, il me parle de son projet avec le centre de musique Carlos Vega...
Puis longue traversée jusqu'à la Porte d'Auteuil où Jean-Luc Thomas m'attend pour discuter, échanger, me faire voir autrement la situation avec Christophe. Ca fait toujours du bien d'avoir un autre point de vue, d'une personne qu'on estime et qui est bienveillant.

Et le lendemain, une grande matinée avec Juan José Mosalini, chez lui, avec sa femme Violeta et le chien Bando, pas capable de discerner un son de bandonéon d'un son d'accordéon...
Je sens à la fois que je détiens de beaux moments pour le livre et en même temps, peut-être que ce n'est pas suffisant...

Au retour, j'appelle Christophe et si la situation reste la même (irrévocable m'a-t-il dit), au moins pouvons-nous échanger sans hurlement, presque apaisés, comme si la tempête avait permis cela (?).
J'essaie de comprendre, cependant cela ne résout rien, apaise juste cette décision qui intervient après de nombreuses alarmes qui n'ont pas réveillé en moins le moindre changement. C'est bien plus profond en moi.

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