jeudi 5 novembre 2009

Rien ne marche !



Grève du métro. Je ne suis pas sortie de chez Matilde avant 15h, je ne me suis même pas préoccupée du manque d'eau, alors que quand même je n'ai pas pris une douche digne de ce nom depuis mon départ de Toulouse !

Je marche et j'enregistre toutes ses visages, ses corpulences, si contrastés, il y a vraiment de tout dans les tailles, les poids, les couleurs de cheveux, de peaux... Un seul noir. Et de tout vendu sur les trottoirs : des vendeurs de chaussettes (ils devraient peut-être s'adapter au temps!), de slips, des lustreurs de chaussures, toutes les babioles possibles et imaginables.

Ca grouille. Je me prends un monumental coup de coude sans excuse aucune.

J'ai RDV à 16h avec Luis Tarantino, ami et journaliste de la 2x4 au Café la Giralda où immanquablement et malgré le beau temps, je prends un chocolat chaud (sans churros, quand même). Nous échangeons et nous nous retrouverons le soir même, derrière le marché de l'Abasto, au Théâtre El Cubo.

J'assiste à l'interview de Matilde par un gars de Fractura Expuesta sur les conditions de jouer dans la rue. Un jeune guitariste, Santiago, beau gars, pantalon très large, type saruel arrive pour répéter avec Matilde. Je monte dans la chambre.

Visiblement c'est tout l'immeuble qui a des problèmes d'eau. Elle m'accuserait presque d'être à l'origine de la grève des métros, des problèmes d'eau et du pb informatique d'hier...

Alejandro Swarcman ne semble pas en forme physique, souffrant, pas au point.

Un peu avant le concert, je me perds un peu et je vois Karina Nisinman qui appelle sa mère, Esther, à qui je parle ! Elle n'en revient pas. Luis Tarantino est avec un ami à lui, très drôle. Maví Diaz, la fille d'Hugo Diaz présente donc la soirée de sortie de 2 CDs avec 4 CDs d'anthologie. Elle m'avait déjà énervé dans le film d'Alberto Larran, A los cuatro vientos, et ça continue. J'ai passé la moitié du concert avec les doigts sur les oreilles tellement le son était fort ! Dommage car les musiciens et le répertoire sont vraiment très bien. Et sa voix est agréable, si elle ne gueulait pas tout le temps. Elle a du faire trois nuances dans toute la soirée. Des invités de marques et le formidable Franco Luciani à l'harmonica. Une personne du public criera "Assasin" d'admiration. Que d'émotion dans cette musique, pas seulement savoir bien jouer... Et les morceaux instrumentaux seront les plus appréciés. Mavi Diaz avait même gardé un public avec les paroles des chansons. Dommage ! Elle en fait trop, mais c'est peut-être l'émotion de cette soirée qui l'a rend nerveuse... Allez, je lui laisse le bénéfice du doute.
Nous attendons la sortie des musiciens mais pas de Franco en vue. Je rentre à pied et me couche, après Matilde qui dort, crevée.

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