jeudi 5 novembre 2009

L'arrivée à Buenos Aires




Partie sous la pluie et le vent à 4h30 de chez moi sans avoir dormi... une drôle de tactique pour être sûre de dormir dans l'avion qui n'a pas fonctionné ... Après un long voyage, aux côtés d'une danoise tombée amoureuse d'un argentin, avec sa petite fille de 2 ans, trop mignonne, Sergio López, le Gérard de ce côté-ci de l'Atlantique est venu me chercher et nous avons mis 1h30 pour rejoindre l'endroit où jouait la nouvelle Típica Imperial.
Le premier que j'ai vu, c'est Federico Morgan, surpris. Puis Matilde et les autres. Ils ont maintenant 4 violons dont deux gauchers, incroyable ! Un bandonéoniste asiatique avec un très beau son et le 3ème bando venait de découvrir les partoches... Il paraît qu'il joue très bien mais j'avoue que je n'ai pas pu apprécié, je ne l'entendais pas. Quand il aura étudié, j'attends de réécouter.
Nous sommes rentrés assez tard chez Matilde, qui habite à l'Abasto, je n'en pouvais plus mais son appartement m'a tout de suite plus et encore mieux de jour. Matilde partait tôt, donnant ses cours de mathématiques.
Je n'ai pas réussi à prendre une douche avec de l'eau chaude alors j'ai fait comme j'ai pu et je me suis lavée les cheveux dans la cuisine...
Par flemme d'aller jusqu'à Sarmiento y San Martín changer mes dollars, j'ai été retiré des pesos pour faire quelques courses au Coto d'à côté (ça s'invente pas). Ce n'est que l'après-midi, quand j'ai marché jusqu'à Almagro pour m'inscrire au séminaire de Patricia Barone, qu'au retour, j'ai trouvé un adaptateur, indispensable pour que mon ordi serve à quelque chose... J'ai retrouvé Matilde, très occupée avec la musique et je l'ai laissé pour la répétition chez elle et suis partie à la "charla" de Patricia Barone. Nous étions 2 puis 3. Femme à la forte personnalité, lucide, intéressante, vraiment. En même temps, je me demandais ce que je faisais là, avec son niveau d'exigence...

Le chanteur est à la fois musicien et acteur... Moi qui ne suis pas calée en rythme, je ne risque pas de correspondre à cette définition. Je ferais au mieux mais quand j'y pense, j'en tremble de trouille... Finalement ça commence samedi à 17h au lieu de 16h.

En rentrant, la partie présente de l'orchestre était sur le départ, Federico toujours attentif Ca me fait rire maintenant. Nous sommes parties peu après, Béatrice et Matilde manger dans un resto pas cher sur Corrientes. Empanadas de carne pour moi.

J'ai reçu et envoyé plein d'emails. Même d'un éditeur en France, Toute Latitude qui m'écrit suite à un email de décembre 2008 ! Mieux vaut tard que jamais. Ne pas perdre espoir.

Bon ce matin, pas d'eau du tout... Puis dans la cuisine de l'eau froide quand même. Grrrrrr... Autant dire que je n'ai pas pris de douche depuis ce long voyage. Vivement ! Je me suis levée au premier ascenseur qui passe, tellement c'est bruyant, impossible de me rendormir. Je n'ai pas quitté la maison. J'ai juste rendez-vous à 16h avec Luis Tarantino, à 20 cuadras, le métro étant en grève.... Ah l'Argentine.... En même temps, ça arrive à Paris aussi...

J'ai eu Christian au téléphone, on devrait se voir dimanche à San Telmo, j'ai relancé les poètes... Ca se prépare... Liliane doit m'envoyer les pistes pour chanter accompagnée... Ce soir, hommage à Hugo Diaz, avec Franco Luciani.

1 commentaire:

  1. Je n'ai pas eu l'occasion de te souhaiter bon voyage. Je compte sur toi pour me faire rêver pendant les prochaines semaines.

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