samedi 5 juillet 2008

Astor Piazzolla, le bandonéon aux ailes de démon


Son corps a lâché un 4 juillet 1992 mais sa musique est bien vivante !

Finale - Entre Brecht et Brel
Paroles de Simonluca, Angela Tarenzi, Claude Lemesle, musique d'Astor Piazzolla

Un crépuscule artificiel joue Limelight*
Quand le silence des rappels éclate
Ô plus rien qu’une ombre passe sur un plateau
qui Polichinelle entre Brecht et Brel
Déballés les tréteaux .

Quand un Dieu coupe ses ficelles de pantin
L’artiste est nu comme un rebelle argentin
Quand le plein feu le démaquille qui se réveille
Le liliputien chiant redevient l’enfant qu’il était la veille.

La nuit meurt, on a fait l’amour
On sort côté cœur, côté cour
C’est la vie des baladins, lampe d’Aladin
qui se tint aux portes du jour.

Je vais chanter sur la voie lactée dans un rêve plein de ta voix
Et je vais me réveiller toute émerveillée d’être encore ce soir avec toi
Un crépuscule qui annonce nue l’aurore
Une éclaircie en réponse à la mort.

C’est le spectacle, c’est la scène, le rêve
Qui m’ont donné des ailes, entre Brecht et Brel,
Entre l’ombre et l’oubli.

Je vais partir en emportant le décor
Je vais sortir en t’écriant : encore !
Moi, Colombine qui s’allume et redeviens bois
Je (me) rentre dans ma peau et sous le rideau, je dors avec toi.

* Les feux de la rampe de Charlie Chaplin

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