mercredi 27 août 2008

Un Requiem de plus

Faut-il enchaîner les Requiem ?

Les éléments se déchainent au cœur de l'Eglise Saint-Pierre des Chartreux que je découvre, voisine de Saint-Pierre des Cuisines, où nous finissons aujourd'hui l'enregistrement du Requiem de Jean Gilles, avec Les Passions, orchestre baroque de Montauban dirigé par Jean-Marc Andrieu, être gai et fort sympathique.

Au milieu de tout cela, le tourbillon des médecins s'enchainent, la proximité de quitter ce poste où j'arrive à la fin de mon remplacement, en même temps que la date de mon hystériectomie a été fixée au 16 septembre.
Où puis-je échapper à cette froideur glaciale - soi disant médicale - qui n'a rien d'humain...
Je contiens mais quoi et pourquoi ?

Je ris même de mon myome Piof, comme je l'appelle, celui qui va disparaître de mon être et qui y est depuis je ne sais combien de temps. La cohabitation était devenue trop douloureuse, une fois par mois.
Mon être femme se rebelle, se fait-il plus présent pour que je prenne conscience de l'âge qui avance, du temps qui passe, que je n'ai pas d'enfant ?

Que cherche-t-il à me dire ce corps qui se rebiffe ?

Et puis cette thyroïde déglinguée, cette anémie détectée ?

Que faire ? Que croire ? Que penser ? Que vivre ?

Et j'enchaîne les missions :
visiblement la production belge a l'air satisfaite de mon travail d'adaptation des dialogues de la cantante de tango de Diego Martinez Vignatti. Vraiment de quoi me réjouir car j'ai adoré faire ce travail au cœur de mes langues d'adoption, le français et l'espagnol d'Argentine.

Je tente de préparer ma prochaine conférence dimanche à Paris sur le tango à l'écran... et cela m'a permis également de pouvoir profiter lundi prochain d'une avant-première presse du film Café de los Maestros de Miguel Kohan, projet que je suis de près depuis deux ans... et pour lequel je parlerais mercredi 3 septembre sur France Musique.

L'opération qui chevauche la fin de mon contrat mettra un terme à cette grande agitation... Accepterais-je le repos ?
J'espère avoir quelques visites d'amis car ça risque de faire tout drôle de se sentir complètement en dehors de tout, non ?

Voici la photo prise cet après-midi dans le cloître de l'Eglise Saint-Pierre des Chartreux. 16 éléments forts sympathiques.

Tant de deuils externes et internes doit-on vivre pour continuer à vivre !

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