mardi 9 septembre 2008

Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre


Après une dizaine de jours stupéfiants dans la capitale (retrouvailles d'amis, nouvelle rencontre, du coq à l'âne de Tanguera à l'Aureliano Tango Club) et un concert d'Orphée et Eurydice de Gluck à Brême, tout à la fois énergisée et exténuée, me voici de retour dans la ville rose, au vent déchaîné.

Les bus sont en grève.
Mon vélo a toujours des roues dégonflées malgré sa pompe.
Nouvelle prise de sang : O+ certainement.
Pignons de pin introuvables en cette période de Ramadan.

Et dans un recoin, persistant, un sourire sur un visage me titille, a touché la corde sensible de ce que je croyais avoir insensibilisé. Et trottine dans ma tête quelques mots et perceptions échangés, taquinant le fil invisible qui relie cœur, cerveau et corps du funambule affublé de feux follets.
L'air de rien...

Comme si le brouillard s'était évacué d'un coup, de golpe. Révélateur.
Je suis délicieusement envahie de miettes manifestes.
Juste une très agréable sensation qui s'évapore ou s'alimente... d'avoir perçu à si peu de distance l'assurance d'un être rare et bon.
Ne pas passer à côté sans se faire éclabousser.

Belle nuit.

1 commentaire:

  1. Oui. ça fait envie...

    Se faire éclabousser et toujours toujours cultiver son jardin. Les deux doivent marcher normalement, non ?

    bisounets

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