vendredi 12 septembre 2008

Nouvelle étape et Funeral Blues


C'est drôle, avant-dernier jour de travail aux éléments, le chœur de chambre pour lequel je travaille... avant une pause de deux mois, dédiés au repos et à l'écriture.

J'ai signé aujourd'hui mon prochain contrat qui me mènera du 17 novembre au 19 mai prochain, veille de mon anniversaire. Le tout à 80%, histoire de laisser du temps à l'exercice de ma fantaisie. C'est au moins ça d'assuré !

Etrange fatigue, avec la sensation de ne pas savoir me reposer, un léger vertige, l'emprise des derniers jours où j'aimerais tout faire, la revue à boucler et toutes les demandes imprévisibles qui ne manquent pas de tomber (trouver des musiciens pour faire face à l'explosion dramatique de la típica Imperial), de même que je demande également à d'autres de l'aide (Wolfgang va me traduire et transcrire les infos bando de l'anglais et de l'Allemand au français, Claude Collange va venir me chercher après mon opération à l'hopital).

Je m'achemine doucement mais sûrement, après ce dernier week-end à l'enlèvement de Piof (c'est le nom que j'ai donné à mon myome, en hommage à la môme Piaf.... le myome Piof, chacun son truc) mardi 16 septembre, après quoi, je pourrais enfin m'occuper de ma thyroïde qui tire à boulets rouges sur mes hormones qui en perdent leur nord, leur sud, leur est, leur ouest...
FUNERAL BLUES

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Sribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crêpe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now; put out every one;
Pack up the moon and dismantle the sun;
Pour away the ocean and sweep up the wood;
For nothing now can ever come to any good.

April 1936
Wystan Hugh AUDEN (1907-1973)

2 commentaires:

  1. Je suis loin ma biquette mais tu sais que je suis avec toi en tout.
    Pensées de ta sœurette.

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  2. Merci Sosso d'avoir mis ce texte que j'adore. Il est lu -je ne sais si tu te souviens dans 4 mariages et un enterrement-, lors des funérailles de l'amoureux d'un des garçons de la bande et la scène est très très forte. Je m'étais jurée de retrouver ce texte. Ben voilà. Merci biquette.

    Mais bon... tu broies du noir ou bien ???

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