mercredi 24 juin 2009

mon père expertore à donf'




Mardi 23 :

Marché à Prades.

Pas un mot sur le chemin du retour, je commence à ne plus supporter aucun bruit qui sort de cet homme. Les ânes sont installés dans le jardin et ça rend leur compagnie agréable.

Comme mon père entend moins (otite oblige), il faut tout répéter deux mois et ça m'insupporte et il répète aussi tout deux fois, voire plus, comme pour se convaincre.
Je ne fais même plus l'effort de supporter son cigare et pars à la sieste sans prévenir, me relève quand il se couche. Les stratégies d'évitement sont puissantes et bien en place.

Est-ce à force d'insister tout au long de la journée qu'il finit par téléphoner à son ami Bruno Mercier pour lui demander deux ORL bons sur Perpignan, celle de Prades et Vernet ayant été testées et désapprouvées par Agnès.

Je dîne seule et au dessert, mon père s'éclipse pour faire son devoir de citoyen de Fuilla (ils ont un nom à coucher dehors fuillaquens ou quelque chose comme ça), autour du feu de la Saint-Jean et de quelques saucisses grillées-aioli.

Je me regarde un film asiatique étonnant, jette un oeil sans succès vers le Canigou pour y voir le feu mais ne le vois pas.


Mercredi 24 juin :

Mon père aura passé une bien mauvaise nuit. Comment lui redemander pour Lise, alors que moi-même je doute de la cohabitation surtout s'il est malade, de celle des chats mais aussi dans la logistique.
Il faut que je dise à mon père d'aller faire réparer son ordinateur et de retourner dormir dans sa chambre, même pour juillet.
J'ai beaucoup rêvé cette nuit et je me demande pourquoi ai-je mis encore le réveil à 7h30.
Je prends mon petit-déjeuner, déjà comme un rituel avec le chat qui vient me voir, tranquille.

Ici s'il est vrai qu'il n'y a pas de moustiques, combien de mouches y-a-t-il et les ânes ont du en amener encore plus avec eux ?

Effectivement le réveil est terrible, il engueule le chat qui n'a rien fait, me raconte quand même quelques p'tites histories d'hier soir qui lui font plaisir
Il pète, eructe, fait tellement de bruits en petit-déjeunant que même mon casque sur les oreilles à écouter et transcrire les interview n'y suffisent pas.

Il téléphone à l'ORL puis part pour consulter le généraliste, après être passé à la salle de bains, exceptionnellement avant moi et je n'entends qu'à peine des filets d'eau.
Est-il sale cet homme ? Sans doute

Et c'est presque pire quand il sort de la douche avec ce parfum cheap, insupportable que je lui connais depuis des années.


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