jeudi 16 juillet 2009

Luc a 44 ans !

J'ai rêvé de Tania Maria, je devais m'en occuper dans une grosse production mais finalement je ne faisais pas grand chose, tout m'échappait, on ne m'avait donné aucune information, aucune indication...

Ce matin, j'avais mis le réveil à 7h30 et mon père ayant mieux dormi s'est réveillé aussi. Et merde ! J'ai essayé de m'occuper de mon dictaphone pour détourner mon esprit du bruit...

Finalement, c'est moi qui doit paraître singulière à mon père, je lui échappe tout le temps, je le fuis comme enfant. Seulement, enfant, j'étais sous son toit et je n'avais pas le choix. C'est ça que je suis venue chercher ? J'espère que non.
Malheureusement, inévitablement, c'est ça qui me revient, plus sûrement qu'un boomerang.

Il va mettre à jour son logiciel antivirus et ça sera l'exploit de sa journée. Il n'a pas de tarot ce soir donc j'espère qu'il trouvera un prétexte pour s'éclipser quelques heures...

Avant 10h, mon père vient m'interrompre pour préparer le programme des Rencontres de cinéma de Prades. On va donc voir ce soir le film sur Louise Michel. Et quand il me parle du film de samedi, que j'avais déjà imaginé voir, quelle meilleure façon de lui parler d'Alain, qu'il vienne me chercher pour qu'on parle. Voilà, c'est fait. Ouf !
Plus que deux nuits ici, deux petits-déjeuners.
Je téléphonerai cet après-midi à Alain pour lui donner RDV à 14h à Perpignan pour lui éviter de lui faire perdre 2 heures de trajets.

Et Alain, lui, il sent bon.

Livraison du bois pour l'hiver : 400 €. Mon père est prévoyant et court mettre son fichier excel à jour.

Il insulte les tomates pour qu'elles rougissent, le chat quand ça l'arrange. Mais d'où vient cette violence qu'il retient pourtant. Il est assez soupe-au-lait lui aussi. Il prend ses grands airs ou ses mots violents comme pour se protéger de sa faiblesse, je ne sais.

Nous appelons Jean-Luc, c'est nul. Je lui passe Papa et à part parler de ces bobos et si son fils peut l'héberger la prochaine fois. Voilà, l'état lamentable des relations, avec le peu de dits et les gros non dits, nom de Dieu.

Nous allons à Prades pour l'ouverture des Ciné-Rencontres et ça me fait du bien car franchement je n'en peux plus. Mon père a noté mon regard flottant, c'est que je le fuis et ne supporte plus sa présence.
Je revois Jean Douchet que j'allais voir à la cinémathèque où il donnait des leçons de cinéma gratuites ou pas cher. Aujourd'hui, on dirait une momie et il fait toujours aussi peur. Agnès est assise juste derrière moi et moi j'ai honte de mon père qui n'entend rien et parle fort.
Le film Louise Michel en Nouvelle Calédonie de Solveig Anspah n'est pas mal, sans doute trop esthétique. Des discussions s'ensuivent en présence de la réalisatrice et de Nathalie Boutefeu la comédienne. Un des biographes de Louise Michel s'empare du micro et nous bassine un peu, ramène tout à lui... Solveig raconte un peu les difficultés de la production, du tournage.... Et mon père a décidé d'intervenir (mais pourquoi ?) en trouvant qu'il aurait un reproche à faire, c'est qu'on ne les voit pas transpirer dans le film ! Non mais quelle question d'un connard qui aime la crasse !
Elle répond qu'ils ont tourné volontairement en hiver car lors de son premier voyage elle était tombée dans les pommes avec 38° et que dans ces conditions, faire tourner une équipe de 50 personnes devient un enfer et tout est ralenti.
Mais la réponse ne lui suffit pas, pour lui il a raison, lui le grand voyageur qui a tout connu. CONNARD !

Nous avons téléphoné à Luc pour son anniversaire.

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