samedi 21 novembre 2009

Asado en Ramos Mejía, centro Feca y Tape Rubín








Je reçois un email de Fernando Vazquez Mazzini qui me réclame encore et toujours les photos et les textes, même en français Arghhhhh.... Va me falloir téléphoner à Christophe Abramowitz, histoire de voir si jamais il serait d'accord pour la version argentine, même si ce n'est pas le cas pour la version française....

Je pars assez tôt, j'en ai pour une heure de métro (avec un changement) jusqu'à Congreso de Tucumán où Pipi et Virginia m'attendent pour prendre la route vers le Nord de Buenos Aires, côté la Reja et Ramos Mejía. Pour avoir raté le chemin de terre, nous reculons et.... nous prenons un taxi qui nous collait... Ca nous met dans un petit stress, Virginia et moi. Le terrain et la maison sont adorables. Hernán, Pipi et moi allons dans le village voisin pour faire des courses. C'est rigolo cet endroit.

Une grande après-midi, entre un asado délicieux entre amis, même si Pato, la compagne de Pipi est toujours aussi peu dynamique, fragile et toujours un pet de travers... Dommage. C'est lui qui l'a choisi. Pipi et Virginia transpirent le bonheur, c'est trop mignon et de la bonne contagion. Je sens que Hernán m'apprécie beaucoup.

Pipi et Virginia me ramènent au métro Congreso de Tucumán, je préviens Gabriel Menendez que j'aurais quelque retard pour mon RDV à 18h au Centro Feca, Estados Unidos 1400 où je rencontre Teresita, la directrice. Rencontre intéressante car le projet l'est vraiment et où je me rends compte, un peu après coup, que je n'ai pas parlé le langage académique qu'elle attendait peut-être d'une journaliste française. Je confirme que je viendrais au Congrès ! Je verrais ce que je peux faire ensuite dans Tout Tango et je tenterai ailleurs mais bon...

J'arrive plus d'une heure en avance à l'Espacio éclectico et j'en profite pour commencer la traduction de Calle Ríncon de Javier Sanchez. J'en profite pour saluer Alfredo Rubín bien avant qu'il ne rentre sur scène. En voulant jouer à l'écolo, il a pioché dans la terre avec sa ferveur toute citadine et s'est fait mal au bras. Il n'a donc pas pu jouer la guitare avec les autres. Ce qui pour lui était une situation inconnue que de voir les autres jouer sans participer et devoir chanter debout, sans guitare. Il avait l'air très surpris non pas de me voir mais pensait, au vu des photos, que j'étais quelqu'un d'autre. Désolée pour la déception Alfredo...

Raimundo Rosales arrive assez tôt, je partage avec lui le texte de Javier Sánchez et ma journée au vert. Bettina, ma copine Allemande sera également des nôtres, elle aura également assisté, grâce aux emails que je lui ai envoyés, au concert de Ramiro Gallo et de Juan Vattuone. Raimundo croise des gens qu'il connaît mais dont il n'arrive pas à se souvenir du nom dont un couple et un journaliste. Ca devient une blague entre nous : comment tu t'appelles ?
Et puis il me présente justement Javier Sánchez, petit homme vif et sympathique et je suis ravie de pouvoir parler avec lui de la traduction que je suis en train de faire. Quelle chance ! Nous nous asseyons, Bettina, Javier, Raimundo et moi autour de la même petite table.

J'ai trouvé le concert agréable, tout à fait ressemblant à l'idée que je m'en faisais en ayant écouté les 2 disques Reina Noche et Lujo total, à savoir une musique intimiste, très bien interprétée (il y a eu en dehors des deux guitaristes qui l'accompagnent, 3 autres guitaristes invités avec des beaux moments instrumentaux) et qui met en avant le répertoire d'Alfredo, à savoir la musique (assez traditionnelle) et les paroles qu'il écrit. Le tout est évidemment très statique et requiert une certaine attention.

Je suis absolument convaincue que ne pas comprendre les paroles (ce qui est mon cas quand quelqu'un chante, il me faut une concentration extraordinaire pour comprendre, et en plus il y a beaucoup d'argot et de références incompréhensibles pour le non-portègne), est ne profiter qu'à 50% du concert. Je l'écrirais à Gerry qui me démontre que ce n'est pas le cas, que ça passe aussi par d'autres paramètres...

Alfredo m'a dédié Lysou, qui parle d'une française et qui est justement le thème que j'ai traduit.

La disposition de petites tables autour de la scène était assez idéale. Le concert s'est terminé avec une chouette version de "Campo Afuera", idéale pour faire une transition avec le bal, de même que quelques milongas instrumentales sympas pour danser. Les deux guitaristes sont également et compositeur et arrangeur et un des deux fait de temps en temps une seconde voix.

Un journaliste (Carlos Bevilacqua) visiblement pas très bien dans sa peau a ensuite interviewé Alfredo Rubín et j'ai enregistré cet échange. C'est un vrai tanguero qui a même passé plusieurs années de sa vie à danser dans les milongas... Un article que lui consacre une revue locale dit qu'il ne fait pas du tango for export, même s'il rêve de chanter sur une grande scène internationale.
Je l'ai salué mais il était assez pris après le concert. Il m'a écrit depuis pour qu'on se voie. Franchement je ne sais pas si j'aurais le temps. Mais s'il faut, je le ferais. Nous devrions avoir des nouvelles de la prise en charge des vols par la chancellerie début décembre.

Marie-Hélène, l'andorrane est arrivée à l'appartement. Nous sommes donc trois désormais. Christian a déménagé et nous partageons la petite chambre. Ouf, il ne ronfle pas.

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