lundi 23 novembre 2009

Week-end en musique !




Samedi 21 novembre :

Je déjeune avec Marie-Hélène, assez bavarde et un peu hystérique mais fort positive (même si je sens que c'est presque douteux). Je n'aime pas trop son ton de colonisatrice auprès du serveur qui ralentit, encore plus et intentionnellement le service. Comme Christian ne veut pas que je chante, je commence à avoir le trac de ne pas avoir mis en pratique, toutes les recommandations et exercices de Patricia Barone.

Je serais évidemment la dernière à passer... après avoir écouté très attentivement tous les autres... L'avant-dernière étant Marinella, la compagne costariquense du pianiste Nicolas Guerchsberg et qui chante un tango composé par lui et écrit par... Raimundo Rosales.
Pour mon Afiches, mon CD ne fonctionne pas et c'est Patricia elle même qui prendra sa guitare pour m'accompagner. Je les fais rire avant de démarrer mais je chante assez tendue... Elle me propose de changer de tonalité de Fa à Sol et de chanter aussi plus doux, plus féminine...

En sortant, je me dirige chez Raquel Buela et son mari José María avec lequel nous papotons (Raquel adore les potins et me pose plein de questions !), nous allons en taxi à Villa Urquiza au Colectivo où nous retrouve Matilde et son bandonéon. Pino Enriquez est là, aux côtés de mon ami Gabriel Menendez qui chante juste, doux, subtilement, sans cri, s'accompagnant parfois à la guitare ou au violoncelle et accompagné parfois par un bandonéon.
Le deuxième groupe est assez spécial, avec des arrangements assez européens de Pino et un chanteur assez particulier dont je ne sais trop quoi penser. Pas désagréable.
José María prendra des photos.
Nous rentrons en taxi, traversant toute la ville, laissant Matilde d'abord, puis Raquel et José María pour finir à San Telmo.

Dimanche :
Marie-Hélène part aux aurores pour Trelew et une grande aventure de 3 semaines dans le Sud argentin. Elle est d'accord que je reste dans l'appartement qu'elle a loué !!! Pas besoin de redéménager donc. D'ailleurs je ne savais pas où... Toujours pas mal d'articles à écrire alors j'essaie d'avancer et d'aider de temps en temps Christian pour la maison...

Je vais acheter quelques gateaux pour notre thé tardif chez la voisine Estela qui accueille également Ariel et Olga. Christian rentrera plus tard de sa virée en vélo avec l'ex-mari d'Estela qui vit désormais avec un homme.

Comme nous finissons assez tard et que je n'ai pas grande énergie, je n'irais pas au Théâtre Ateneo voir Javier Sánchez et Baglietto pour qui il écrit.

Lundi 23/11
Mal dormi

Ce matin, j'avais rendez-vous avec Carlos Casazza, à la fois guitariste (il vient de sortir un album chez Sony avec Ernesto Jodos qu'il m'a offert) et qui travaille dans l'organisation de concerts, d'événements culturels et depuis des années dans la gestion culturelle de haut niveau pour la ville de Rosario. Il a lui même préparé des documents pour la communauté européenne, a beaucoup voyagé en Europe, dans de grands festivals et des marchés de musique du monde, à la Feria del Libro de Frankfurt... Il connaît bien diverses ficelles du métier qu'il a exercé sous de nombreux angles.
Il connaît donc tous les acteurs politiques et culturels, qui lui demandent conseil, non seulement ceux de la ville mais de la province de Santa Fe. Il travaille également dans une école de musique où il y a 3 groupes de tango et deux de jazz, ce qui permet aussi d'imaginer un éventuel échange à ce niveau là aussi.
Je lui ai parlé de Franco Luciani, qu'il connaît très bien évidemment. Et n'oublions pas que Ramiro Gallo vient également de cette province (mais pas de la ville de Rosario directement).
Il est très ami avec Tomás Gubitsch qu'il a fait venir au Parque España de Rosario depuis 2006.
Il m'a donné des tas d'informations mais nous restons surtout un peu dans les startings blocks de Olga pour savoir un peu où on met les pieds et où on ne les met pas, pour éviter des confusions éventuelles. Mais si elle nous donne le feu vert, nous pourrions nous organiser pour voyager là-bas. Peut-être que c'est trop tôt, par rapport à l'établissement légal du jumelage (ciudades hermanas on dit ici). En tout cas, Carlsos est prêt à nous servir d'intermédiaire, à nous amener aux bonnes personnes directement si on le lui demande.

Doit-on quand même avancer pour 2011 ?
A su disposicion et en espérant quelques informations d'Olga d'ici là afin de voir ce qu'on fait et dans quel sens.

Par ailleurs, ce matin nous avons tenté de joindre en vain Leïla de Atout France. Elle devait rappeler mais ne l'a pas fait. On reitère dès demain matin, après notre petit-déjeuner au Britanico, en face du Parque Lezama. Après deux jours sombres, il commence à faire rudement chaud. Christian est parti à son cours de milonga traspié.

Je finis d'écrire la page Cinéma pour Tout Tango.

Mais l'appel de Christophe Abramowitz me laisse dans l'angoisse et un gout désagréable. Beurk, beurk, beurk...
Estela viendra à l'appartement et je lui confie mon mal-être et mon envie de rentrer et de pleurer suite à ce non absolu de Christophe qui visiblement fera donc ce livre avec quelqu'un d'autre. Une chose est ne pas le faire ensemble, autre chose est de le faire ailleurs, avec la volonté de le sortir avant le mien. Lamentable l'être humain, parfois. Je suis dégoutée.

Déjeuner avec Christian au restaurant de la rue. Un charmant garçon vient manger au comptoir et finira par me regarder de façon insistante. Pas désagréable, il est très mignon. Mais bon.

Grande discussion avec Christian le soir

Les chats miaulent partout pareil.

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