vendredi 20 novembre 2009

Agustín Guerrero en Banfiled

Jeudi 19

Déjeuner avec Eleonora Eubel au centre culturel coopératif sur Corrientes.

J'irais à Dimi qu'on dirait définitivement fermé et le toujours même scénario se rejoue. Je lui demande des partitions, je reste dans la boutique, lisant une revue et dès que je bouge, la sonnerie s'agite alors que la dame est déjà partie dans l'arrière boutique me chercher ce qu'elle , parfois en photocopie qu'elle me fait payer moins cher. Je suis contente d'en avoir trouvé autant.

Puis j'en profite pour aller à Zivals, et en dehors du dernier livre de Cozarinsky pour Iván, je repère aussi des DVD (deux pour Martine Rondet) et le reste pour moi. J'avais bien pris mon passeport pour pouvoir payer en carte bleue, presque 300 pesos.

Finalement je rentre, reste une heure à la maison pendant que Mary nettoie et je repars en métro pour mon rendez-vous avec Gustavo Margulies dans les bureaux d'Epsa Music à Mexico 2835. Patricia Barone m'appelle pendant que je suis un jeune homme qui me fait monter quantités d'escalier pour aller dans la "tour" de Epsa Publishing. C'est l'assistante de Gustavo, et il s'appelle aussi Matías Gonzalez.

Epsa publishing, ce projet a commencé il y a 4 ans. Il aura fallu deux ans de développement nécessaires pour la mise en place et depuis deux ans, les possibilités sont passés de 100 à 1500 thèmes disponibles et téléchargeables, véhiculant également des interprétations, des concerts, des commandes, une véritable émulation musicale et générant des droits d'auteurs retribuant les auteurs et compositeurs.
http://www.epsapublishing.com

Il me fait écouter pas mal de musique, me donne des disques et après que je lui ai dit que je traduisais des paroles, m'en confie quelques-unes dont celle de Calle Rincón de Javier Sánchez, que je comprends de façon très imagée, ce qui est rare car j'ai toujours des difficultés à comprendre les paroles chantées.

Nous prenons la voiture, avec heureusement pour guide, Matías Gonzale car c'est la première fois que Gustavo Marguliès vers cette zone... Et pour moi donc, c'est quasi exotique d'aller écouterl'Orquesta Tipica Agustin Guerrero au Conservatoire Julian Aguirre de Banfield, en banlieue. Le jeune pianiste, arrangeur et compositeur de 21 ans, à l'origine de feu Cerda Negra revient au devant de la scène avec cet orchestre de 15 musiciens (3 bandonéons, 4 violons ou 5, alto, violoncelle, contrebasse, flûte et clarinette puis guitare et 2 pianistes). Après un magnifique solo de piano qu'il interprète, il laisse sa place à deux pianistes qui se relaient entre "tubes" revisités et des compositions très imagées, à la fois complexe mais toujours très tango (la milonga El flaco, le tango Desolación). Agústin dirige de main de maître tout ce petit monde d'une façon surprenante, sans soutien institutionnel mais avec un savoir-faire, une envie, une puissance et un swing qui ne peuvent laisser indifférent. Avec son frère Emiliano au premier bandonéon qui le regarde avec tant d'attention. Il est la lumière de sa génération, ayant commencé à composer à 10 ans. Un phénomène à suivre absolument, je prends les paris !
http://www.myspace.com/OTAGUSTINGUERRERO

puis sur la route du retour, nous nous ferons un asado à Valentin Alsina où vit Matías Gonzalez que nous laissons là, pas très rassuré sur comment revenir vers San Telmo. Mais tranquillement, nous y parviendrons après nous être un peu perdus. Gustavo Marguliès est vraiment quelqu'un de sympathique et toujours de bonne humeur.

Je n'irais pas rejoindre Pauline ni Aude dite Dodo à la Milonga Independencia 572. Non.

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