mardi 10 novembre 2009

Retrouvailles



Pour bien commencer la semaine, je retrouve Marcelo Nisinman en plein jet lag (c'est la première fois que je le vois à Buenos Aires), Luis Tarantino et bien plus tard, le très agité Pablo Agri devant l'immeuble de AADI pour saluer Leopoldo Federico ce que nous ferons finalement après le déjeuner chez Parrilla Peña, non loin de là. Pablo parle si vite et au milieu des rires, ils se chambrent tous les trois, que je ne peux y participer. Tant pis. Après trois mois qu'on lui ait volé son violon, il a fini par retrouver la piste et a du payer pour le récupérer ! Ouf ! Nous partageons une excellente viande.
Ensuite, très agités, nous allons saluer Leopoldo Federico pour le féliciter du Grammy Awards Latino qu'il vient d'obtenir pour son disque Mi fueye querido. Il n'en revient pas !
Nous descendons à 4 dans l'ascenseur pour 3, morts de rire, Luis chatouillant Pablo qui nous montrera son ventre rouge. De grands enfants !
Nous prenons ensuite un café dans un bar de la esquina Viamonte/Rodriguez Peña. Pablo part puis Marcelo et je reste avec Luis Tarantino prendre un colectivo, saluer sa vieille mère. Il me prête quelques CDs et le fameux coffret de DVD sur le cinéma muet argentin. Une perle ! L'endroit est toujours aussi incroyable, une pièce avec des montagnes de bordel. Mais il s'y retrouve. La maman vieillissante, avec son chat siamois, un vrai personnage.

J'atterris en marchant au Café Harmony où j'avais autrefois interviewé Raúl Garello. Petite pause avant d'aller à l'Espacio Tucuman pour une conférence sur le livre de Roa Bastos Hijo de Hombre qui sera adapté ensuite et réalisé par Lucas Demare.

Il pleut énormément, Christian a annulé con cours à la manzana de las luces et on se retrouve, après avoir mis du temps à trouver un taxi (j'y arrive pas !) à Canning où nous dévorons deux empanadas avant de prendre un cours avec un couple de profs pas pédagogues du tout. Bon, on passe puis la milonga où j'ai très peu dansé. Luis nous y rejoint et la prestation du Quinteto de Pablo Bernarba me laissera sur ma faim. Pas convaincue du tout, en même temps qu'il me fallait rester, il était venu me parler... Avec Luis, nous attendons un colectivo plus d'une demi-heure pendant laquelle il me fait écouter du jazz, de la très bonne musique.

Mardi 10, journée de repos... J'ai déjà oublié ce que j'y ai fait... C'était une journée de grève de métro, alors finalement je n'ai pas été, comme je l'imaginais, à la librairie Eterna Cadencia où Edgardo Cozarinsky présentait son dernier livre, bien qu'il soit en pleine écriture d'un autre.

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