mercredi 11 novembre 2009

La soirée des poètes : 11 novembre 2009











Longue journée que celle du 11 novembre. Je me lève assez tôt pour partir interviewer près du métro Malabia, Matilde Vitullo (chez qui je vis!) entre 9h30 et 10h45 dans un café. Je rentre à l'appart puis interview vers 16h dans le café en face sur Gallo Ezequiel Lautaro Villanueva, venu en moto de la Plata avec son bandonéon pour répéter chez Matilde. Il me parle un peu de Fredes mais je ne me sens pas en forme et le bruit ambiant et l'anniversaire de gamins me rend dingue ! Je profite d'une demi-heure entre deux rendez-vous pour reprendre un peu la nouvelle du gaucher.
Puis arrive Sebastian, le copain de Malena, la charmante jeune fille, stagiaire à l'Arcalt, qui sous-loue mon appartement toulousain. Il est jeune, colombien et semble très efféminé. Si je ne savais pas, je le prendrais sans l'ombre d'un doute pour un homosexuel. D'ailleurs, j'en suis persuadée. Agréable échange, parlant de sa rencontre avec Malena, juste une semaine avant qu'elle ne reparte, de son frère en France, de son travail au Musée ProA à la Boca, de son travail de peintre, de ses peurs de changer de lieu...

Je remonte chez Matilde où l'orchestre fait sa pause... Je me prépare pour la soirée des poètes au Banderín où nous sommes passées la veille avec Matilde pour réserver une grand table.

Héctor Negro et Raquel Buela sont déjà là quand j'arrive. Ils arrivent un par un, c'est drôle... Je finis par joindre Alejandro Swarcman qui n'ayant pas consulté ses emails ne viendra pas, au moment même où Acho Estol dont je pensais qu'il ne viendrait pas franchi la porte. Les discussions fusent, les questions, les conversations croisées, les cadeaux, les éclats de rire. De chouettes échanges, même si limités du fait que nous soyons une dizaine. Mais de belles énergies sont en présence. Maria José Demare, magnifique femme qui pourrait énerver par sa beauté, sa condition de fille du cinéaste Lucas Demare mais également ayant vécu à Paris, cotoyé François Miterrand.... Fait sourire aussi l'impétueuse Bibi Albert, dernière poète que j'ai traduit. Il semble que la grande majorité de la table soit fan de la revue Barcelona et Pablo Marchetti anime très bien la table. Mariano Fizman arrive bien plus tard. Marcela Bublik a perdu son père il y a peu, Raimundo Rosales aussi en mai. I me ramènera en voiture, m'ayant apporté deux exemplaires de la revue "Buenos Aires, Tango y demás" qu'il met en page et nous laisserons les deux derniers Pablo et Acho fumer leur pétard sur un trottoir de Buenos Aires ! Il est encore 3h du matin.

C'est étonnant que la française que je suis fasse en sorte de les réunir tous, alors qu'ils se connaissent. Ca les a fait sourire. Il y avait vraiment une très belle énergie, même s'il a fallu se partager entre tous.

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