El último aplauso

Je me perds un peu en allant chez Marcela Bublik dont c'est l'anniversaire le lendemain, (52 ans) 1er décembre. Je rencontre celui qu'elle nomme son garde du corps, pas si large et fort sympathique et qui lui a préparé un dessins pour son anniversaire. Nous marchons à pied jusqu'au cinéma où a lieu l'avant-première du film. Bettina est là et nous rejoignons également Matilde, sa sœur enceinte jusqu'aux dents et des amies à elle.

L'avant-Première du film à Buenos Aires El último aplauso de Germán Kral a été pour moi quelque chose d'incroyable. Si j'avais déjà vu le film trois fois, cela n'a rien eu à voir avec les réactions permanentes du public pendant le film, à crier, à applaudir à tout rompre après chaque chanson. Le public portègne s'identifie tellement aux chanteurs, à leur vie, au quotidien, aux difficultés comme à la capacité de se dépasser que c'est un délire formidable que de percevoir, de voir et d'entendre le public si touché. Les chanteurs du film nous font un très beau cadeau à la fin et c'est l'assurance d'une belle sortie. Le réalisateur est aux anges, qui avait déjà connu ce même succès lors de la présentation au tout récent festival de cinéma de Mar del Plata.

L'ambiance dans la salle a été absolument incroyable, réagissant à la moindre des choses, chaque micro-évenement fonctionnant, c'est ça la culture... Carlos Bevilacqua que je reconnais est juste devant nous et Marcela me le présentera. Elle est émue aux larmes de voir ce film qu'elle reverra et conseillera ensuite ! Toute l'équipe du film, les acteurs et une partie de feu la Tipica Imperial est là. Ca doit faire tout drôle pour Matilde car ça représente la pire année de sa vie, en même temps si c'est aussi lié à un succès d'estime, ça doit être mieux. Ils sont 4 : Pablo, Nicolas, Matilde et Federico Morgan...qui bien qu'attendue par une ravissante créature italienne me parle et m'invite une nouvelle fois à passer le week-end avec sa mère et son frère... Comme c'est l'anniversaire de Marcela, je veux l'inviter à dîner avec Bettina.
Le resto d'à côté est fermé, nous marchons presque jusqu'à chez elle, elle nous parle de son père récemment décédé et nous dînons dans une superbe parrilla qui nous accepte comme les derniers clients. Nous mangeons bien, mélangeons le français, l'anglais et l'espagnol... Marcela rentre chez elle et nous en taxi, je dépose Bettina à Bulnes y Gorriti et poursuis jusqu'à San Telmo. Belle soirée et Marcela est ravie !